Petit retour sur 2018, une année Himalaya

Avec 2019 qui débute,  je trouve enfin le temps de prendre la plume pour vous raconter la naissance en bonne et due forme des Délices de l’Ogresse. Pour moi, 2018 a pris des airs d’Himalaya et j’ai du me déguiser en alpiniste pour en gravir une à une les montagnes. Mais le jeu en valait la chandelle.

Et si nous commencions par une montagne de gravats ?!?
Tout d’abord, il a fallu me fabriquer un antre. Toute ogresse digne de ce nom a besoin d’un espace à la mesure de ses chaudrons. Stéphane, Carlos et Thomas ont travaillé près de deux mois sur le chantier. On est parti de là :

pour arriver là :

Heureusement, Mathieu, l’adorable stagiaire qui a eu la très bonne idée de passer l’été avec moi, m’a aidé. Pour que la douloureuse soit justement moins douloureuse, nous nous sommes chargés des gravats et les avons courageusement portés à la déchetterie. Une montagne de pas moins de 900 kg ! Sans lui, je n’y serai jamais arrivée. Et toujours pour économiser un peu des sous, j’ai acheté beaucoup de matériel d’occasion. Comme cette gazinière que nous sommes allés chercher à plus de 100 km d’ici… et surtout qu’il a fallu rentrer dans ma toute petite voiture, je ne vous explique pas le cirque !
Dans l’ascension un peu complexe qu’a été ce chantier, j’ai eu la chance de recevoir beaucoup d’amour et beaucoup de soutien : 80 personnes ont mis la main à la poche pour que je puisse acheter la capsuleuse dont j’avais besoin pour me lancer. Vous ne savez pas ce qu’est une capsuleuse ???? La voilà en pleine action :

Et si après la montagne de gravats, je m’attaquais à une montagne marketing ?!?
L’atelier terminé, j’ai commencé à produire de façon un peu intense car un rendez-vous important m’attendait fin septembre. Seulement voilà, je ne pouvais pas décemment continuer avec les étiquettes que Zerpo (le graphiste génial que j’ai la chance d’avoir pour ami) et moi avions bricolé vite fait au début de cette aventure. Non, il fallait “trouver la charte graphique”, “illustrer l’ADN de la marque”, et tout un tas d’autres expressions du jargon marketing que je n’ai bien sûr pas retenues. Nous avons donc pris notre courage à deux mains et fait ce que nous n’avions jamais fait avant : créer l’univers d’une marque en partant de rien. Mon Dieu, que c’est difficile ! Sur cette montagne, le moindre faux pas peut être fatal ! Nous avons du rebrousser chemin plusieurs fois… D’ailleurs, voici une des étiquettes à laquelle vous avez échappé :

Au final, encore une fois, j’ai eu de la chance. Zerpo a fait comme d’habitude, il a eu un éclair de génie, et hop, les étiquettes de l’Ogresse sont nées.

Et pour finir, une petite montagne commerciale, non ?
Le 22 septembre, les Délices de l’Ogresse faisaient leur sortie officielle dans le monde. Le temps d’un week-end, le Carreau du Temple à Paris se dotait d’un marché de producteurs et l’Ogresse y était conviée… La panique ! Que mettre sur le stand ???? Il fallait produire en grande quantité ! Avoir le temps de coller les étiquettes ! Et surtout imaginer une mise en scène jolie, élégante et gourmande digne de l’Ogresse…. Ouf, j’avais dans ma besace d’amis la personne qui pouvait me sauver. De nouveau, j’ai reçu de l’amour sous la forme d’un énorme coup de main… Ou plutôt en l’occurrence, un coup d’aiguilles ! Marie a mis tout son talent sur le coup : couture, broderie, crochet et même un peu de macramé pour un joli attrape-rêve.

Et surtout, elle a su doter l’Ogresse de l’univers dont elle avait besoin pour son stand. Tadaaaaa : admirez plutôt le résultat ! (Vous retrouverez le travail de Marie sur son site http://www.marikiki.fr)

Et voilà, après un été tumultueux, l’Ogresse était officiellement lancée à la conquête du monde !
Et cette montagne là, je suis toujours en train de la gravir, mais elle ressemble plus à une succession de collines qu’à une paroi abrupte. C’est plus calme… Jusqu’au prochain défi que cette nouvelle année ne manquera pas de me lancer !

Pour finir, je n’aurai qu’un mot : merci.
Merci les amis pour tous vos coups de main qui m’ont permis d’y arriver, merci à vous les fidèles dont la présence m’a encouragée tout au long, et merci à la vie ! Que 2019 nous apporte à tous moult moments d’émerveillement et de joie ! Et surtout plein de délices gustatives…

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