Notre nouvelle innovation : houmous de haricot noir

Chez l’Ogresse, on aime les histoires et la création de ce produit en est une comme on les affectionne.

Voici le fruit de la coopération avec notre cher René, qui produit déjà nos pois chiches et nos pois cassés à 90 km de l’atelier.


René, c’est un malin, pas seulement parce qu’il a compris comment notre Ogresse fonctionne et qu’en lui offrant un sachet de haricot noir, il savait très bien ce qu’il faisait, mais surtout parce qu’il a compris la nature de sa terre et les enjeux de l’alimentation de demain.

Allez, un petit retour en arrière. La ferme de René est dans l’Essonne, à Etampes plus exactement. Il en a hérité de ses parents, déjà agriculteurs, et producteurs de céréales dans la plus pur lignée de la PAC. Seulement voilà, la terre est calcaire. Ca a l’air de rien dit comme ça, mais en termes de sol, les conséquences ne sont pas anodines : c’est une terre qui ne garde pas l’eau et qui a peu de profondeur.

Alors, notre René, devenu maître à bord, décide que faire pousser des céréales sur cette terre, c’est aberrant. Et il a bien raison. Alors, il cherche quelles cultures pourraient être propices et il décide de tenter les légumineuses. Succès ! C’est la culture idéale sur une terre calcaire mais aussi avec le réchauffement climatique !C’est ainsi qu’il y a plus de 15 ans, il a été le précurseur de l’introduction des légumineuses dans notre terre d’Ile de France.

Pour vous raconter le reste de l’histoire, nous devons passer à la cuisine de l’Ogresse. Je ne parle pas du laboratoire officiel, mais bien de sa cuisine où elle accueille ses amis. Et un jour de barbecue, elle décide, pour éviter de faire un énième houmous, de tenter une salade de haricot noir avec le cadeau de René. Mais voilà qu’ils sortent trop cuits de la cocotte ! Que faire alors ? N’écoutant pas les protestations de son Liban natal pour qui houmous veut bien dire pois chiche et rien d’autres, elle décide de faire un houmous de haricot noir…
Le résultat est tellement bon et tellement subtil qu’elle fait fi de tous ses principes et décide de créer cette innovation chère à son coeur. 

Quand on peut allier qualité gustative, qualité relationnelle avec ses fournisseurs, qualité de démarcher agricole et qualité écologique, on aurait tort de se restreindre, n’est-ce pas ?

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